Pour les partisans de la non-mixité, cette dernière est « une nécessité » pour atteindre l’égalité. Ils s’inscrivent dans un courant de pensée marxiste et lisent les rapports sociaux au prisme de la domination.
Pour la sociologue Christine Delphy, la non-mixité est indispensable aux minorités « pour que leur expérience de discrimination et d’humiliation puisse se dire, sans crainte de faire de la peine aux bons Blancs ». https://t.co/48QtIkurXW
— Le Monde (@lemondefr) April 18, 2018
Selon eux, l’exclusion des « groupes dominants » (hétérosexuels, hommes, personnes de couleur blanche…) est la seule façon de permettre aux « opprimés » de s’émanciper d’une domination raciale ou masculine qui les oppresse, et de prendre librement la parole.
Christine Delphy, féministe et sociologue, explique ainsi que la non-mixité est indispensable aux minorités « pour que leur expérience de discrimination et d’humiliation puisse se dire, sans crainte de faire de la peine aux bons Blancs ». […]