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Il devient possible de connaître la couleur des cheveux et de la peau d’un individu en étudiant son ADN.

(…) Au fil du temps et des migrations vers le nord, les Européens et les Asiatiques ont progressivement évolué vers des pigmentations plus claires, permettant un bon équilibre entre la protection aux UV et la production de vitamine D. Les mutations des gènes codants pour la mélanine et leur sélection progressive au cours de l’évolution ont donné les différentes couleurs de mélanine. Avec des caractéristiques qui ne sont pas que physiques.

Ainsi, la couleur rousse confère aux personnes qui la possèdent une peau pâle. Mais aussi une sensibilité plus grande à la douleur thermique, et un besoin de plus d’anesthésiques lors d’une opération que les autres. La blondeur que l’on trouve naturellement aux îles Salomon est issue d’une mutation différente de celle qui a donné la couleur des blés aux Européens. Les chercheurs ont aussi remarqué qu’il y avait beaucoup plus de blondes que de blonds. Peut-être, envisagent-ils, que l’adage «les hommes préfèrent les blondes» est vrai et que la couleur des cheveux est un facteur de sélection sexuelle. (…)

Le Figaro

Merci à valdorf

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