La rumeur a été largement diffusée grâce à un média d’extrême-gauche :
Désiré*, présent depuis neuf jours, rapporte les détails de l’accident : « On s’échappait par les toits, à l’arrière du bâtiment, pour descendre dans une petite rue à côté. Les gars de la BAC [Brigade anti-criminalité] étaient à nos trousses. Un camarade a voulu enjamber le parapet pour se laisser glisser le long du mur. Un baqueux lui a chopé la cheville. Ç’a l’a déséquilibré, et le camarade est tombé du haut du toit, en plein sur le nez. On a voulu le réanimer. Il ne bougeait pas. Du sang sortait de ses oreilles… » Désiré* et ses camarades ont aussitôt appelé les pompiers, « en courant ». Emmené par les pompiers, dans un état d’inconscience, on ne sait pas dans quel hôpital il se trouve. Quoi qu’il en soit, la rue où a eu lieu sa chute demeure barrée par la police. Désiré*, qui est allé y jeter un coup d’œil, revient, fulminant de rage : « Les enfoirés ! Ils ont effacé toutes les traces de sang ! »
https://twitter.com/Reporterre/status/987344262932189185
Vous avez été très nombreux à nous poser cette question. La préfecture de Paris a démenti à deux reprises cette information, qu’aucun syndicat ni les représentants des étudiants bloqueurs n’avaient été en mesure de confirmer dans la journée du 20 avril.
Dans un communiqué envoyé à 19h30, plusieurs heures après le début des rumeurs, la préfecture continue d’affirmer qu’«aucun blessé n’a été recensé sur cette opération.» Notant que «de nombreuses rumeurs» circulent sur les réseaux sociaux, elle explique avoir fait des recherches «auprès des services de secours (SAMU et BSPP) et des différentes unités de réanimation des hôpitaux du secteur.»
Il ressort de ces recherches :
– qu’aucun blessé grave qui puisse être en lien avec cette opération d’évacuation n’a été hospitalisé dans les services de réanimation tant médicale que chirurgicale ou neurochirurgicale ;
– qu’à 6 h 11 un jeune homme a été conduit par la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris à l’hôpital de la Pitié Salpêtrière pour une douleur au coude ; l’intéressé a quitté l’établissement de lui-même à 7 h 30.
(…)
Tolbiac : la représentante de l'Unef ne parle plus de "coma" mais maintient qu'un étudiant a été "gravement blessé" à la tête et évacué vers l’hôpital https://t.co/5VzLdXLUGn pic.twitter.com/FrJOOJZPDg
— Marianne (@MarianneleMag) April 20, 2018
La représentante de l'Unef Tolbiac confirme elle, qu'un étudiant est dans le coma à la suite de l'évacuation de ce matin https://t.co/FgsalzrsFu pic.twitter.com/kJSdnZkNrY
— David Perrotin (@davidperrotin) April 20, 2018
#Tolbiac Un étudiant: "Les CRS portaient des fusils d’assaut, des tronçonneuses, des matraques, des gazeuses. Ils ont tout défoncé, et maintenant, ils nous font porter le chapeau pour les violences qu’ils ont commises." https://t.co/THRa0vXFvC
— Thomas Guénolé (@thomas_guenole) April 20, 2018
3 blessés graves à l'hôpital, 2 étudiants qui se sont fait ouvrir le crâne, un étudiant qui a perdu connaissance, plusieurs doigts cassés et épaules déboîtées.
Face à des étudiant.e.s pacifiques.
Voilà l'État de droit selon Gérard Collomb. https://t.co/rJq08Cclb6
— Commune Libre de Tolbiac (@TolbiacLibre) April 20, 2018
D'après nos infos un blessé à la Salpetriere non inquiétant et un autre à cochin qui serait dans un état grave. Le fait qu'un bacqueux ait blessé gravement un jeune occupant est confirmé par des gens qui étaient dans Tolbiac. Mais pour l'instant on en sait pas plus..
— Sud éducation Paris (@sudeducparis) April 20, 2018
Un étudiant visiblement dans le coma suite à l'évacuation violente de Tolbiac de ce matin orchestrée par Gérard Collomb appel à rassemblement ce soir 18h sur placehttps://t.co/D9LmWsjeyP
— Madjid Messaoudene (@MadjidFalastine) April 20, 2018