L’État affirme pourtant avoir proposé des places d’hébergement. Selon la préfecture, il y a des lits disponibles dans les cinq centres qui viennent d’ouvrir en Île-de-France. Les 750 places ne sont pas toutes occupées. Certains migrants les auraient refusées. Mais selon une association, qui vient d’effectuer un recensement dans le campement, cela serait faux. Que deviendra alors le campement de La Villette ? Faut-il l’évacuer ? Pas sans proposition de relogement durable, selon la maire de Paris qui s’est rendue sur place ce vendredi 20 avril, dans l’après-midi. Pour l’heure, aucun scénario d’évacuation n’est arrêté.
Caché sous le périphérique, il a grossi lentement pendant des mois, sans attirer l’attention. Aujourd’hui, c’est le plus vaste campement de Paris : 1.500 migrants, érythréens et soudanais pour la plupart. Ceux qui le traversent chaque jour, riverains ou employés d’entreprises voisines, peinent à comprendre pourquoi les autorités ont laissé s’installer ce village de tentes. “C’est devenu très insalubre“, note un homme.