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L’enquête de Paris Match dévoile les dessous de la libération d’Oussama Atar qui pourrait bien être une affaire d’État.

Tombé aux mains de l’armée américaine le 24 février 2005, il a été arrêté sous l’identité d’Ali Saleh Mohamed à Ramadi, l’un des bastions de la rébellion affiliée à Al Qaida. Condamné à perpétuité en mai 2005 pour « crimes terroristes », sa peine a été ramenée à dix ans de détention en février 2007, au simple motif de franchissement illégal de la frontière avec la Syrie où il se trouvait dès 2004.

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Une question lancinante subsiste cependant : pour quelles raisons les plus hautes autorités belges ont-elles tout fait, à partir de 2006, pour sortir de sa geôle irakienne celui qui allait devenir le superviseur présumé des carnages parisien et bruxellois ? Car c’est bien ce que montrent les documents et les témoignages de première main collectés par Paris Match.

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Est-on là face à un plantage magistral des services de sécurité et de renseignement ou doit-on suspecter autre chose ?

(…) Paris Match

Merci à Ada

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