24/04/18
Les policiers municipaux de Wissous n’effectueront plus de mission de surveillance générale. Ils n’interviendront que sur les missions d’extrême urgence (assistance aux personnes en danger) et en fonction des moyens dont ils disposent.
Les demandes d’intervention seront systématiquement répercutées sur le commissariat de Massy. Les missions de protection et de sécurisation des manifestations et événements reviendront également à l’Etat.
Alors que le délinquance baissait significativement sur la commune, depuis plusieurs mois, les administrés devront désormais demander des comptes au Préfet qui aura désarmé les policiers municipaux.
Un recours sera prochainement déposé par le SDPM.
Ceci est une décision syndicale : aucune mesure de pression sur les agents de police municipale ne saurait être tolérée et devra être répercutée au Bureau National du SDPM qui en assurera la publicité.
SPDM
PETIT RAPPEL :
Attaque des Champs-Elysées : pourquoi Adam D., fiché S, détenait légalement des armes (autorisation délivrée par la Préfecture de l’Essonne) article du 19 juin 2017.
23/04/18
Après l’altercation du 8 avril entre le maire et des gens du voyage, la préfecture de l’Essonne a décidé de ne plus autoriser la commune à armer ses policiers, à titre préventif.
Les policiers municipaux de Wissous ne sont désormais plus habilités à détenir une arme. Par un arrêté daté du 19 avril, Josiane Chevalier, préfète de l’Essonne, a décidé d’abroger l’autorisation accordée à la commune d’acquérir, détenir et conserver des armes destinées à sa police municipale.[…]
Conséquence, la commune dispose de trois mois pour déposer la totalité de son armement au commissariat de police de Massy, où il sera gardé à titre conservatoire. L’arrêté vise huit revolvers de calibre 38 Spécial, huit pistolets 9 mm Luger et leurs munitions, ainsi que deux lanceurs de balle de défense, huit tonfas, huit matraques télescopiques et sept aérosols de gaz incapacitant.