Une révolte a éclaté dans un foyer pour mineurs étrangers isolés (qui sont arrivés en France sans leurs parents, ndlr) à Nantes. Plusieurs pensionnaires se sont mis à casser des vitres, des meubles et des ordinateurs. La police a du intervenir. La raison de leur colère ? Une décision du conseil départemental, qui les prend en charge. Il transforme une partie de l’argent qu’il leur donnait chaque mois en repas.
Les 300 euros versés chaque mois servaient à des achats beaucoup moins légaux que de la nourriture
Jusqu’ici, le département de Loire-Atlantique versait tous les mois 300 euros à chaque pensionnaire de ce foyer où il n’y a pas de restauration. Une somme qui, semble-t-il, servait à d’autres achats, beaucoup moins légaux. Il a donc été décidé de fournir quotidiennement des repas aux pensionnaires du foyer et de ne verser en espèces que 60 euros à chacun d’entre-eux.
Les policiers visés par des projectiles
Certains ne l’ont pas accepté, et se sont rebellés. Les policiers qui sont intervenus à la demande du responsable du foyer, ce jeudi matin, ont été la cible de jets de projectiles avant de parvenir à rétablir l’ordre. L’un des pensionnaires, qui s’était suspendu dans le vide à dix mètres de haut, a finalement été maîtrisé sans qu’il ne se blesse.
Sept jeunes en garde à vue
Sept jeunes gens ont été placés en garde à vue. Ils sont convoqués mi-juillet devant le juge des enfants. Le directeur du foyer a déposé plainte et la sécurité du foyer a été renforcée.
(Merci à Achille)