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MàJ 28/04/2018

“Donc sur place je me suis retrouvé face à une vingtaine de caravanes, soixante personnes environ. Un groupe de gens du voyage se précipitent vers moi et je reconnais ceux qui m’avaient déjà agressé quatre semaines auparavant lors de l’occupation du même site que nous avons évacué péniblement grâce à la police nationale et pour lequel j’ai été menacé de mort, bousculé, menacé également avec des armes à feu.(…)donc j’ai pris mon katana uniquement pour me défendre. Je vais revenir sur le problème de l’alcoolémie puisque les médias ont véhiculé le fait que j’avais 0,8mg d’alcool dans l’air expiré. C’est parfaitement faux puisque tous les rapports de police témoignent que j’avais 0,29mg d’air expiré donc on est très très loin du degré d’alcoolémie de l’ivresse. A 0,29 je peux vous garantir, je suis médecin je sais ce que c’est que l’ivresse, je ne suis pas du tout ivre.
Quand j’ai voulu faire le tour du campement pour savoir à peu près le nombre de personnes qu’il fallait transférer je suis tombé dans une embuscade, c’est le terme qu’il faut utiliser, puisqu’au découvert d’une des caravanes je suis tombé sur plusieurs hommes qui avaient des fusils de chasse, mais dont l’un, plus particulièrement à cinq mètres de moi me visait avec un fusil à pompe, plein visage (…)”

Youtube-Debout L’Essone

Autre fil lié à l’affaire:

Wissous (91): la préfète désarme la police municipale (MàJ : la police exerce son droit de retrait et rappelle qu’un terroriste avait été autorisé à posséder des armes par la Préfecture de l’Essonne)


MàJ 11/04/2018

Vidéo amateur de la scène

Le Parisien


08/04/2018

Le maire de Wissous dans l’Essonne, Richard Trinquier, a été placé en garde à vue ce dimanche après avoir menacé des gens du voyage alors qu’il était armé et ivre, relaie l’AFP d’après des informations du parquet d’Evry.

“Il a menacé les gens du voyage avec un katana”, a expliqué le ministère public, confirmant une information du journal Le Parisien. En plus du sabre japonais, l’édile était équipé d’un gilet pare-balles et d’une arme de poing.

Au moment de proférer ces menaces, l’élu était accompagné de son premier adjoint et de policiers municipaux, selon une source proche de l’enquête. Son test d’alcoolémie s’est avéré positif.

“Visiblement, il y avait déjà eu des tensions entre ce maire et la communauté. Il va falloir déterminer s’il avait cette arme à la ceinture”, a précisé le parquet: le maire a un permis pour faire du tir sportif avec ce pistolet, mais pas un permis de port d’arme.

BFMTV

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