17:13: La bien-pensance un moment déconcertée par le manifeste contre le nouvel antisémitisme, cette bien-pensance a retrouvé ses esprits, ses repères et ses couleurs avec le nouveau plan Borloo pour les quartiers populaires. L’ancien maire de Valenciennes qui était déjà à l’origine d’un plan de rénovation urbaine qui a coûté 40 milliards d’euros nous dit maintenant que la collectivité doit faire un nouvel effort de même ampleur sans même esquisser le moindre bilan de la politique précédemment mise en oeuvre. Les quartiers rénovés sont-ils plus calmes, les médecins, les pharmaciens, les commerçants, les professeurs, les policiers s’y sentent-ils en sécurité ? Nous ne le saurons pas, ce que nous savons c’est que l’état n’en fait pas assez et que tout le mal vient de là, alors même que les blancs sont contraints de fuir ces quartiers rénovés ou non, Borloo reparle d’apartheid. Tout rentre dans l’ordre, le social se confond à nouveau avec l’économique et l’antisémitisme n’est plus un produit d’importation, c’est un produit dérivé de l’inhospitalité française.
19:16: (…) et dans ses interviews, Borloo répète à l’envie que cette jeunesse est l’avenir de la nation. Elle est notre avant-garde, elle est la France de demain. Donc si dans cent ans il existe un historien non boucheronisé (c’est loin d’être sûr) il expliquera ou tentera d’expliquer que nous sommes la première civilisation à s’être ruinée pour financer son propre anéantissement. Jean-Louis Borloo c’est l’apocalypse joyeuse.(…)
20:29: Moi j’ai vu des images d’Ozanam, le quartier où habitait l’assassin d’Arnaud Beltrame. C’était pas des barres d’immeuble (…)
A Grigny, le grand ensemble de Grigny a été présenté comme une utopie urbaine. Et je voudrais vous signaler que les premiers habitants les considérait [leurs logements] comme une sorte de promotion. Et les déprédation, les difficultés, sont nées avec le changement de population. Ils ne sont pas le produit direct de Le Corbusier.