« Nous rejetons le communiqué final publié (lors de la conférence Bruxelles II intitulée « Soutien à la Syrie et à la région »), qui met en danger le Liban en proposant une naturalisation voilée des réfugiés syriens au Liban », a déclaré le Président de la République, le Général Michel Aoun, dans un communiqué publié par son bureau de presse.
Le chef de l’état, qui s’était précédemment entretenu avec son Premier Ministre Saad Hariri, a ainsi déclaré son rejet « de la déclaration publiée par les Nations-Unis et l’Union Européenne, y compris ce qui a été dit sur le retour volontaire, le retour temporaire, la volonté de rester et l’intégration sur le marché du travail, » estimant que cette déclaration contrevient à la souveraineté et aux lois de l’État libanais.
Le communiqué final de la conférence Bruxelles II appelait ainsi les pays hôtes à accorder aux réfugiés syriens le droit d’y travailler et d’y résider de manière permanente, y compris en cas de retour temporaire en Syrie.