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En 1986, un économiste afro-américain bien connu s’est rendu en Afrique du Sud pour une conférence sur le rôle des entreprises dans la lutte contre les divisions raciales dans ce pays. Trois ans plus tard, le professeur Walter E. Williams, de l’Université George Mason, a publié un livre intitulé “La Guerre de l’Afrique du Sud contre le capitalisme“.

Il a écrit que la discrimination raciale dans le pays n’était pas le résultat de la libre entreprise. Au contraire, c’était une conséquence de la tentative du gouvernement de protéger les travailleurs blancs contre leurs concurrents noirs.   […]

 

Un quart de siècle après la fin de l’apartheid, l’économie sud-africaine gémit de nouveau sous un vaste et complexe système de quotas et de préférences raciales, qui, cette fois-ci, favorisent la majorité noire sur la minorité blanche. Le gouvernement composé de l’ANC et du SACP (qui s’adresse maintenant au prolétariat noir plutôt que blanc), rejette explicitement le progrès basé sur le mérite en faveur de la représentativité raciale dans tous les aspects de la vie politique et économique.

Les politiques économiques étatistes du gouvernement, son inefficacité et sa vénalité ont conduit à une croissance faible, une dette montante, des impôts plus élevés et, pire encore, une explosion du chômage. La détérioration des conditions économiques a, à son tour, créé un terreau fertile pour les idéologues marxistes des deux partis, qui semblent être sur le point de commettre un suicide économique en expropriant la propriété privée sans compensation. […]

En somme, ni le gouvernement post apartheid de l’Afrique du Sud ni la pléthore de bienfaiteurs occidentaux, y compris les gouvernements et les ONG, n’ont tenu compte des avertissements du professeur Williams. Trente-deux ans après son voyage d’études en Afrique du Sud, le pays vacille au bord du gouffre économique avec un risque de violence politique généralisée. Il est maintenant plus important que jamais pour l’Afrique du Sud de considérer la libre entreprise comme une solution à ses problèmes.

Libre Afrique

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