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La mannequin de 23 ans n’en est pas à sa première polémique sur le sujet.

Mais qu’est-il donc arrivé à Gigi Hadid? La question se pose, à la vue de la couverture du dernier Vogue Italie, dévoilée jeudi 3 mai. Assise sur les genoux du modèle Justin Martin, ce n’est pas la tenue Dolce & Gabbana du mannequin qui a surpris, mais plutôt le teint de sa peau. Celle-ci est bien plus foncée qu’à l’habitude, et ses traits semblent même modifiés au point que la jeune femme est presque méconnaissable.

La couverture ainsi que la séance photo mode à l’intérieur du magazine est signée du célèbre photographe Steven Klein. Sur Instagram, lorsque Gigi Hadid publie la une en question, les commentaires ne tardent pas à fuser. «C’est décevant», «ça ne te ressemble pas», «elle est censée avoir l’air ethnique?», «c’est à la limite de la blackface», «pourquoi engager un modèle de couleur quand on peut peindre le corps et la tête de Gigi»… Les abonnés de la it-girl n’hésitent pas à critiquer le choix de Vogue Italie, comme le relève le site américain Buzzfeed.

Bien sûr, de nombreux fans sont aussi venus à sa défense en arguant qu’il s’agit d’un simple «spray de bronzage» et assurent «adorer» le résultat.
Pourtant, la jeune femme n’en est pas à son premier scandale de «blackface» avec le magazine Vogue Italie: une polémique similaire avait éclaté en 2015 lorsqu’elle est apparue en une de la revue portant une perruque afro et la peau considérablement foncée. De nombreux internautes estiment alors que la modèle de 23 ans aurait dû être plus prévenante à ce sujet.[…]

En réponses, de nombreux soutiens de la jeune modèle estiment qu’elle n’aurait même pas dû s’excuser et vantent la couverture, tandis que d’autres rappelle l’importance d’intégrer de la diversité dans la mode pour éviter ce genre de polémique.
Pour rappel, le terme “blackface» désigne les personnes blanches se grimant en noir à l’aide de maquillage, et fait référence à une forme théâtrale jouée aux États-Unis au début du XXème siècle. Aujourd’hui cette pratique tend à disparaître, véhiculant des stéréotypes racistes et inadmissibles comme l’explique bien cette tribune de la scénariste et réalisatrice Isabelle Boni-Claverie.

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