04/05/2018
Après trois jours de procès, l’agresseur de Marin, le jeune supporter stéphanois laissé pour mort après avoir défendu un couple qui s’embrassait dans la rue à Lyon, en novembre 2016, a été condamné à sept ans et demi de prison ce vendredi.
Poursuivi pour “violences avec usage ou menace d’une arme suivie de mutilation ou infirmité permanente”, l’accusé, âgé de 17 ans au moment des faits, encourait une peine maximale de 15 ans de réclusion.
Dans ses réquisitions, l’avocat général avait souligné la violence extrême de l’agression – trois coups de béquille sur la tête – estimant qu’on était à la limite d’une tentative d’homicide, selon des propos rapportés par les avocats. Il avait enjoint la cour à ne pas retenir l’excuse de minorité.
France Bleu
Le procès de l’agresseur de Marin, violemment frappé à la tête en novembre 2016 alors qu’il s’interposait dans une altercation, s’achève ce vendredi. La veille, l’audience a été marquée par la confrontation entre la victime et son agresseur.
02/05/2018
L’affaire avait marqué les esprits. Il y a un an et demi, à Lyon (Rhône), devant un centre commercial, un garçon de 17 ans s’en prend à un couple qui s’embrasse. Marin, 21 ans, décide d’intervenir pour apaiser la situation, une bagarre éclate entre les deux jeunes : l’agresseur va jusqu’à suivre Marin dans un bus, lui assénant deux très violents coups de béquilles sur le crâne. Aujourd’hui, Marin souffre de lésions cérébrales irréversibles. Par la voie de son avocat, il réclame, avec sa famille, des sanctions exemplaires. Le procès commence ce mercredi 2 mai.
Actuellement incarcéré à la prison de Lyon-Corbas, l’agresseur présumé est conscient de la gravité de son geste. Il a spontanément écrit à Marin plusieurs fois pour aborder le sujet et s’excuser. Son avocate évoque un jeune homme au parcours familial chaotique et violent, une vie de foyer en foyer. Elle souhaite que la Cour reconnaisse l’excuse de minorité à l’issue du procès. L’agresseur présumé de Marin risque 15 ans de réclusion criminelle. La peine sera divisée par deux si la Cour retient l’excuse de minorité.