Quand des plantes se touchent par leurs feuilles, elles envoient des signaux chimiques dans le sol qui signalent à leurs voisines d’éviter les zones trop peuplées. C’est ce que suggère une étude suédoise portant sur de jeunes plants de maïs.
Pour compenser leur vie immobile, les plantes ont développé des mécanismes pour percevoir et répondre à leur environnement. Elles peuvent ainsi détecter la présence de leurs voisines et modifier leur croissance en conséquence. Dans cette communication entre plantes, les messages sont envoyés grâce à la sécrétion de molécules par les racines.
Ces signaux souterrains renseignent les plantes sur leur environnement et les aident à diriger leur croissance. Par exemple, dans la canopée, les arbres ne se touchent pas et arrêtent leur croissance pour éviter de toucher les autres arbres : c’est le phénomène de « timidité des cimes », qui utilise probablement des messagers chimiques.
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