Pétitions et lettres circulent alors que l’ancien site Thales pourrait accueillir 300 migrants en formation dès juin.
Annoncé par la municipalité le 12 avril dernier, l’accueil d’un centre de formation pour réfugiés dans les anciens locaux de l’université Thales à Jouy-en-Josas ne fait pas l’unanimité dans la commune. Déjà, et alors que les premiers migrants qui y apprendront le français doivent s’y installer dès la mi-juin, des voix se font entendre du côté des habitants et des élus pour réclamer une refonte du projet. Celui-ci prévoit, à terme, la prise en charge par les services d’Emmaüs solidarité de 300 hommes, dont un quart de moins de 25 ans, pour des formations de six mois, et ce, durant les neuf prochaines années.
Des chiffres qui font bondir certains riverains, lesquels ont monté une association nommée « La Parole aux Jovaciens », afin de s’insérer plus fortement dans le débat. (…)
Le collectif s’inquiète également de la « sécurité » autour d’un centre d’accueil qui, selon lui, « ne va certainement pas participer à l’attractivité de notre ville mais au contraire l’appauvrir. » (…) Une votation qui serait une « fausse bonne idée » dixit le maire, pressentant une « participation très faible et essentiellement le fait des extrêmes. »
En attendant, le collectif prévoit des « actions » telles que « distribution de tracts et manifestation », dans le courant du mois de mai.