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Cela fait 17 ans que la famille de Mohamed Abdelhadi se bat pour connaitre la vérité. Un combat d’autant plus douloureux que le meurtrier présumé de Mohamed a été remis en liberté : “C’est juste inacceptable : demain, on va faire nos courses, et à côté de nous, il y aura un meurtrier“, explique Naouel Abdelhadi, sœur du défunt. “C’est hallucinant“.

Le 9 décembre 2001, Mohamed Abdelhadi disparaît à Villefranche-sur-Saône (Rhône). La justice n’a aucune piste et la famille perd espoir. En 2016, le dossier rebondit ; deux hommes sont mis en examen, l’un d’entre eux a même reconnu les faits. Problème : le dossier est désormais prescrit. La justice a égaré la plainte initiale de la famille. Pour l’avocat de l’homme soupçonné du meurtre de Mohamed, pas de doute, il y a bien prescription. “On fait référence à un acte qui aurait existé : cet acte n’est pas à la procédure“, estime Me Frédéric Doyez, avocat du prévenu. “Il n’y a absolument rien de cynique à demander l’application des règles de droit. C’est la loi”. La famille ne connait toujours pas les circonstances exactes du meurtre de Mohamed Abdelhadi. Elle devrait se pourvoir en cassation et porter plainte contre l’État pour “faute lourde”

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