Quelques journalistes précisent tout de même que le président Trump faisait spécifiquement référence aux membres du cartel criminel MS-13 lorsqu’il a parlé d’«animaux».
Here is the full context of President Trump’s “animals” comment during the immigration/sanctuary city roundtable, which came as a Sheriff was complaining about restrictions placed on ICE databases, and MS-13 gang members. pic.twitter.com/sI9uWXr1Sc
— Jake Tapper (@jaketapper) May 17, 2018
It is reprehensible to post this clip without noting that Trump was asked a question about the MS-13 gang members crossing the border.
This quote is flying around without that extremely important context, and that does not happen by accident. https://t.co/oQRsa7hWXm
— Josh Jordan (@NumbersMuncher) May 17, 2018
« Ce ne sont pas des hommes, ce sont des animaux. » Donald Trump parle en ces termes des clandestins renvoyés de l’autre côté de la frontière mexicaine par les Etats-Unis. “Nous les expulsons à un rythme jamais vu auparavant” , se félicite même le président américain.
Ces propos relayés en direct à la télévision ont immédiatement suscité la polémique dans les médias et sur les réseaux sociaux. Donald Trump avait invité à la Maison Blanche une vingtaine de sympathisants, élus locaux californiens farouchement opposés à la loi « sanctuaire ».
Par cette loi, la Californie s’est déclarée en septembre dernier « Etat sanctuaire » pour immigrés illégaux, en limitant au maximum toute collaboration avec la police fédérale anti immigration.
En raison de ces lois laxistes, les clandestins vont et viennent dans le pays, tempête Donald Trump. « Nous avons les lois les plus stupides du monde en matière d’immigration, mais nous allons nous en occuper », promet le président, qui accuse une fois de plus la loi californienne de servir de refuge aux délinquants « les plus vicieux de la Terre comme les membres du gang MS13 ».
Sur Twitter, le gouverneur de Californie lui a répondu. « Donald Trump ment sur l’immigration, il ment sur la criminalité », écrit Jerry Brown. « Nous, citoyens de la 5e économie mondiale, ne sommes pas impressionnés », ajoute-t-il, en référence au poids de son Etat, le plus riche du pays.