(…)Les brimades, elles, auraient commencé dès le premier jour de l’année.
« Je n’ai pas peur de le dire, mon fils, qui est un petit blondinet, a été victime de racisme, affirme cette maman métisse. Les insultes sur sa coiffure et sa couleur de peau ont commencé dès son entrée au collège. En primaire, il n’y a jamais eu aucun problème. »
Menacé avec des ciseaux
D’une voix calme et sans jamais s’emporter, la mère poursuit son récit : « Les brimades étaient quasi quotidiennes, elles laissaient même parfois place à des menaces de mort, détaille-t-elle. Mon fils était sans cesse pris à partie, ils lui faisaient des croche-pieds, lui volaient son matériel… »
Face à cette situation qui s’envenime, la maman prend contact avec l’établissement. « J’ai été reçue par l’adjoint de la principale, poursuit-elle. Mais j’ai eu l’impression qu’il minimisait les faits, seul un élève a été changé de classe. (…)