Les propos de Malek Boutih risquent (encore) d’enflammer le débat. Samedi 19 mai, dans l’émission “On n’est pas couché”, l’ancien député socialiste a lié le discours des militants de La France insoumise à la radicalisation de certains jeunes proches du groupe l’Etat islamique. “Ça peut être un sas. Quand monsieur Mélenchon biberonne à la haine une jeunesse (…), oui, ça amène à ça… Quand toute la tonalité est violente, tout vous amène à la violence“, a-t-il lancé sur France 2.
“Les jeunes d’aujourd’hui qui partent vers le radicalisme ont croisé des militants politiques. Mais ces mecs-là, au lieu de leur parler positivement, les ont caressés dans le sens du poil : ‘T’as raison d’avoir la haine, ouais c’est un pays pourri, ouais vous êtes maltraités…’” a estimé Malek Boutih.
La France insoumise n’a pas tardé à réagir. “Je ne perdrai pas une seconde à répondre à Malek Boutih. D’abord Malek Boutih n’est pas dans mes moyens. Qui veut l’achète, pas moi“, a lancé Jean-Luc Mélenchon au “Grand Jury” de RTL, dimanche 20 mai. Alexis Corbière a également réagi sur Twitter : “Pauvre Malek Boutih ! Après ses délires anti-FI, comparée à un possible ‘sas vers Daech’, et sa haine anti-Mélenchon, il a dit néanmoins une chose juste : ‘Plus on est minoritaire, plus on se radicalise’. C’est exactement son cas.”