Le “code éthique” des partis antisystème italiens est clair : “Ne peuvent pas entrer dans le gouvernement : des personnes (…) qui appartiennent à la franc-maçonnerie“. Au même titre que “les personnes condamnées au pénal“. Cette règle inscrite dans le programme établi entre le Mouvement 5 Etoiles et la Ligue en vue de la formation d’un gouvernement, n’a pas tardé à faire réagir. Vendredi 18 mai, les francs-maçons italiens ont dénoncé une mesure “anticonstitutionnel” et rappelant “les lois fascistes“.[…]
“L’idée d’insérer une clause anti-francs-maçons dans le contrat entre la Ligue et le M5S est contraire aux principes constitutionnels. Elle rappelle les lois fascistes que les francs-maçons ont toujours dénoncé et qui représentent les conséquences d’une dérive liberticide dangereuse“, assure le Grand Orient dans un communiqué.
Il rappelle les articles de la Constitution qui s’opposent à cette discrimination, et cite les noms de ses membres qui se sont illustrés dans l’histoire du pays, de Garibaldi à Goffredo Mameli, auteur de l’hymne italien.