La semaine dernière, les colis de denrées alimentaires destinées aux détenus fêtant le ramadan ne sont pas passés aux rayons X et au détecteur de métaux comme c’est le cas habituellement.
Chaque année, depuis près de 30 ans, l’asbl bruxelloise Dar el Ward prépare des colis de dattes, gâteaux, soupe, thé, biscuits… et les envoie aux différentes prisons du pays, où un imam les distribue aux détenus qui font le ramadan. Une initiative, financée par des dons de la communauté musulmane, et qui permet à chacun de pratiquer sa religion. Comme tout colis qui vient de l’extérieur, ils doivent être contrôlés afin de vérifier qu’ils ne contiennent pas de produits ou objets illicites. « La semaine dernière, lorsque l’imam est arrivé avec ses caisses, les agents ont voulu appliquer les consignes, mais l’imam s’est fâché », rapporte Éric Domaniecki, agent pénitentiaire et délégué CGSP.