La préfecture de police de Paris a prévenu vendredi que de « nombreux contrôles » seront effectués en amont de la manifestation pour détecter d’éventuelles armes et personnes violentes. Un important dispositif de sécurité sera mobilisé et un large périmètre de déviation pour les automobilistes sera instauré pour cette manifestation.
Les contrôles seront faits « sur réquisitions du procureur de la République », déclare la préfecture, en rappelant que « le fait pour une personne de participer sciemment à un groupement, même formé de façon temporaire, en vue de la préparation, caractérisée par un ou plusieurs faits matériels, de violences volontaires contre les personnes ou de destructions ou dégradations de biens est puni d’un an d’emprisonnement et de 15 000 euros d’amende ».
Des précisions qui interviennent alors que plus d’une centaine de personnes, dont des mineurs, ont été arrêtées mardi en marge de la manifestation des fonctionnaires pour avoir tenté d’occuper le lycée Arago (12e arrondissement), des arrestations qui ont créé la polémique.