Des opposants au régime de Sassou Nguesso avaient appelé à faire annuler le concert. Trente-deux personnes ont été placées en garde à vue pour des faits de dégradations.
Plusieurs dizaines de personnes – « des opposants au concert et au régime » congolais selon cette source – avaient manifesté dans l’après-midi aux abords de la salle de spectacle. Des dégradations, notamment des « jets de pierre sur des magasins », mais aussi contre la salle de concert et des voitures ont aussi été déplorées dans la nuit de vendredi à samedi, a-t-on appris de source policière. Trente-deux personnes ont été placées en garde à vue, a fait savoir la préfecture de police de Paris.
Des militants de la diaspora congolaise en France surnommés « les combattants » avaient appelé sur les réseaux sociaux à faire annuler le concert de cet artiste. Ils reprochent à Roga Roga, de son vrai nom Ibambi Okombi Rogatien, d’assurer la « propagande » du président Denis Sassou Nguesso qui cumule près de trente-cinq ans à la tête du Congo.
En 2017, des menaces et débordements avaient conduit à l’annulation des concerts prévus à Paris de deux artistes du pays voisin de la République démocratique du Congo, Héritier Watanabe et Fally Ipupa. Plusieurs artistes sont régulièrement visés par des opposants au régime du président Joseph Kabila, notamment en Europe.
(Merci à Dobsky et Clodimir)