Depuis quelque temps, quads et motocross sèment le trouble dans le quartier classé « Zone urbaine sensible » de Fameck (14 000 habitants environ). Les habitants, excédés par ces rodéos urbains, crient leur colère. Le maire réclame des moyens supplémentaires. Les engins qui circulent à Fameck ne sont pas homologués pour la route. L’absence de plaques minéralogiques et les casques fumés rendent les fauteurs de trouble difficilement identifiables.
Quand il y a deux ou trois gendarmes dans une camionnette avec six motos à côté et trente mecs qui les regardent attentivement en rigolant, que voulez-vous qu’ils fassent ?
Cette cohabitation douteuse pose surtout la question de la sécurité. Et génère un climat délétère dans la ville. «On a l’impression que tout peut basculer d’un moment à l’autre. Est-ce qu’on doit remplacer nous-mêmes les autorités compétentes ?», tempêtent des internautes qui refont le film sur les réseaux sociaux. […]
Certains parlent d’actes de provocation, d’autres décrivent des scènes surréalistes : «Deux quads tournant autour de gamines assises dans l’herbe», «des courses-poursuites en mode Fast and Furious , la grande mode du moment» devant des forces de l’ordre impuissantes. «On veut éviter les suraccidents, justifie la police municipale, laquelle confie être régulièrement prise à partie. À deux, plus une stagiaire, on ne peut décemment pas intervenir. Ces jeunes agissent en groupe avec, en plus, un sentiment d’impunité.» […]
Merci à Becassin
