Vous êtes médecin généraliste à la Bourgogne, à Tourcoing. En janvier, vous avez été agressé et séquestré par un patient. Racontez-nous.
Une première consultation s’était mal passée avec une personne du quartier. Il avait insulté mon épouse et ma secrétaire. Je lui ai alors imposé l’obligation de s’excuser s’il souhaitait revenir me voir. Quelques jours plus tard, il arrive au cabinet. Je lui demande normalement s’il venait s’excuser et ça a dégénéré. Il a empêché les patients de rentrer dans mon cabinet, il a empêché les autres de sortir. Il a menacé ma femme et mes enfants. Je pensais que l’appel à la police allait le calmer.
Ça n’a pas été le cas ?
Sur le coup, si. Puis, il s’est réenflammé. Il m’a fait suivre. On a même cherché à savoir où j’habitais. Puis un après-midi où je ne travaillais pas, je reçois un appel. Il était revenu pour menacer mes deux collaborateurs en expliquant qu’il voulait me faire la peau. J’ai appelé ses grands frères pour régler le problème mais il a continué à me menacer sur Facebook. Mon cabinet a été placé sous protection policière.
