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Des parents et des enseignants dénoncent un virage «tradi» de la part de la direction du lycée privé catholique parisien, arrivée il y a trois ans. Qui se défend.

Que se passe-t-il derrière les hauts murs de Saint-Jean-de-Passy ? La vie au sein du vénérable lycée du XVIe arrondissement, dont la devise latine est « Labor et Dilectio » (travail et amour), n’est plus un long fleuve tranquille. Les initiatives du chef d’établissement, François-Xavier Clément, suscitent de forts remous en interne.

Si l’Apel, l’association locale des parents d’élèves, loue son action – « Saint-Jean-de-Passy a pris un coup de fouet, parce que François-Xavier Clément sait ce qu’il veut et qu’il avance », selon sa présidente – certains parents et enseignants, sous couvert d’anonymat, décrivent une « inflexion de l’esprit d’ouverture de Passy », craignant une « dérive national catholique » selon l’un des frondeurs.

C’est cette mère, choquée du rythme des confessions beaucoup plus « soutenu » qu’avant, selon elle. C’est ce professeur, qui évoque une collégienne privée des « compliments » à son conseil de classe, il y a un an, au motif qu’elle « passe trop de temps avec des garçons ».

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