Dans « Dehors », longue lettre ouverte à Emmanuel Macron pour l’inciter à revoir sa politique à l’égard des migrants, il en remet une couche. « Un Afghan qui rêve de vivre en France est davantage français qu’un Français qui fait tout pour l’en empêcher », s’insurge l’écrivain. […]
« Dans nombre de pays développés, soutient-il, les exilés qui viennent travailler et trouvent aussitôt un emploi participent immédiatement à l’économie. c’est un enrichissement ». Considérant que « ce qui se passe à Calais, à Menton ou ailleurs est d’une extrême gravité », Yann Moix invite le président à faire preuve de « considération ».
« Changez d’ambition, il est encore temps; accueillez ceux qui nous insultent moins en demandant l’asile que ne nous insultent ceux qui crient qu’on doit le leur refuser », conclut-il.