Glawdys Ramadji a été interpellée dans la maison d’arrêt de Rodez et entendue par les gendarmes après la découverte de barrettes de résine de cannabis sur son compagnon après un parloir.
Glawdys Ramadji, une élue Front national de la ville d’Albi (Tarn), a été interpellée il y a une dizaine de jours à la maison d’arrêt de Druelle à Rodez, rapporte France 3 Occitanie mardi. Elle est soupçonnée d’avoir fourni de la drogue à son compagnon au cours d’un parloir.
Immédiatement interpellée. C’est lors de la fouille à l’issue d’un parloir prolongé que plusieurs barrettes de résine de cannabis ont été découvertes sur Dylan B., le compagnon de Glawdys Ramadji. Immédiatement interpellée, l’élue est ressortie libre de son audition mais selon les informations de France 3, la procédure n’est pas close. Glawdys Ramadji devrait avoir un nouveau “rendez-vous” dans les jours qui viennent.
L’élue nie. L’avocat de l’élue municipale a confirmé qu’elle avait été entendue par les gendarmes et qu’elle avait indiqué qu’elle n’était “en rien responsable de ce qui se passe dans les cellules de la maison d’arrêt”. De son côté, une source pénitentiaire citée par France 3 assure que le transfert de drogue n’a pas se faire qu’au cours de ce parloir.
Déjà des précédents. En 2017, Glawdys Ramadji avait déjà été mise en cause après la découverte d’un téléphone portable dans la cellule de son compagnon. Elle avait alors reconnu avoir fourni ce téléphone pendant un parloir. La procédure est toujours en cours.