Le préfet conteste le rapport du Contrôleur général des lieux de privation de liberté. Selon Georges-François Leclerc, l’accueil à la frontière n’est ni “indigne” ni “insalubre”
“Insalubre” ou “indigne”? Ni l’un ni l’autre, pour le préfet des Alpes-Maritimes, Georges-François Leclerc qui “dément catégoriquement ces qualificatifs”. “Ces locaux font l’objet d’un entretien régulier, 6 jours sur 7, par une société de nettoyage”. S’ils sont “dégradés”, c’est “de la responsabilité des étrangers”.
Le représentant de l’État énumère les dégâts constatés “entre novembre 2017 et janvier 2018: grilles arrachées panneaux de cloison dégradés, lames de parquet arrachées, système de climatisation vandalisé”.
Outre des réparations systématiques, “des travaux de réaménagement sont en cours afin d’améliorer encore les conditions d’accueil des personnes en attente de réacheminement”.
Pour G.-F. Leclerc, pas de besoin de kits d’hygiène, de matelas ou de couverture, le séjour “ne dépassant pas quelques heures. En revanche, bouteilles d’eau et gâteaux sont distribués à volonté”.
En fait, ce poste frontière “n’est pas une zone d’attente et n’est pas soumis aux obligations qui régissent ce type de lieu”. (…)