L’accès croissant à la cocaïne inquiète l’Observatoire européen des drogues et des toxicomanies. Dans les centres d’accueil tout le monde connait les conséquences de cette addiction. A Bruxelles, Souleiman est tombé il y a 10 ans dans la drogue et dans le piège de la cocaïne en particulier après un accident de travail. “Elle m’a cassé, elle me casse toujours“, avoue-t-il.
Dans ce centre bruxellois, les toxicomanes peuvent se reposer, se nourrir mais ils ont aussi accès à du matériel de santé comme des seringues afin de réduire le risque de contamination. Le personnel de cette structure non-médicale confirme les inquiétudes soulignées par l’organisme européen. “On observe ces derniers temps que 41% de notre population a déclaré consommer exclusivement de la cocaïne ou du crack, donc c’est en augmentation depuis deux-trois ans“, explique Bruno Valkeneers, directeur de la communication de l’association TRANSIT.