“Quand on se risque à émettre un jugement, ou à exprimer une inquiétude au sujet des banlieues françaises sans jamais quitter Paris intramuros , sinon de temps en temps pour aller à la campagne ou pour des destinations lointaines, on encourt le reproche d’ignorance , on est même accusé de véhiculer des clichés voire pire encore, d’alimenter les plus vilains fantasmes.
Pour ne pas tomber dans ce travers, j’ai invité aujourd’hui deux journalistes aguerries qui sont allées sur le terrain et qui parlent donc en connaissance de cause.”
Alain Finkielkraut.
A Trappes, le personnage le plus populaire de la ville, c’est le pharmacien, un laïque absolu (…) Les rigoristes religieux sont très minoritaires, mais très visibles. (…) Dans cette ville communiste, très tôt, on s’est posé des questions sur quoi faire des immigrés (…) Djamel Debbouze ou Omar Sy par exemple ont bénéficié de dispositifs d’éducation populaire (…) A Trappes, aujourd’hui, une partie de la population réclame le retour de la mixité – à savoir des Blancs.
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grand reporter au quotidien « Le Monde », auteure notamment du livre « L’enfer de Matignon : ce sont eux qui en parlent le mieux », ed. Albin Michel/Points.
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grand reporter indépendante, spécialiste de la condition des femmes à travers le monde