SOCIÉTÉ – Un peu plus des deux tiers des Marocains (68%) sont favorables à la sanction de ceux qui mangent, fument ou boivent en public pendant ramadan, comme le prévoit l’article 222 du code pénal. C’est le résultat d’une enquête publiée mercredi 6 juin par le journal L’Économiste, menée avec la société de sondages Sunergia auprès de 1.000 personnes dont 604 issues du milieu urbain et 396 du milieu rural.
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L’article 222 du code pénal punit d’un à six mois d’emprisonnement et d’une amende de 200 à 500 dirhams quiconque “notoirement connu pour son appartenance à la religion musulmane, rompt ostensiblement le jeûne dans un lieu public pendant le temps du ramadan, sans motif admis par cette religion”.