Le Gouvernement n’acceptera jamais ni les amalgames ni la stigmatisation d’une religion.
Il n’acceptera jamais qu’on réduise l’islam à l’islamisme, ni a fortiori à ses manifestations les plus radicales ou les plus violentes. pic.twitter.com/wuV0a4OtZK— Gérard Collomb (@gerardcollomb) June 12, 2018
L’hospitalité musulmane est à nulle autre pareille. Et la République française ne saurait la refuser ou l’oublier.
Heureux de partager l’iftar du Conseil français du culte musulman au pavillon Dauphine où embaume le jasmin et tintent déjà les verres de lait. pic.twitter.com/YFlnkHxyI1— Gérard Collomb (@gerardcollomb) June 12, 2018
Instances d’administration du culte, statut, formation, et rémunération des imams… : l'État souhaite que dans chaque département puisse se tenir une grande concertation avec tous ceux qui sont dans leur ville, dans leur quartier, les visages de l’Islam en France. pic.twitter.com/6oaL04YCQp
— Gérard Collomb (@gerardcollomb) June 12, 2018
Des responsables du Conseil français du culte musulman (CFCM), qui tient mardi soir à Paris son repas annuel de rupture du jeûne du ramadan, ont dit leur «incompréhension» après avoir appris que le Premier ministre Edouard Philippe ne s’y exprimerait pas.
C’est le ministre de l’Intérieur – chargé des relations avec les cultes -, Gérard Collomb, qui prononcera un discours lors de cet iftar, a indiqué son cabinet. Matignon a confirmé qu’Edouard Philippe ne s’exprimerait pas. Il pourrait toutefois «passer prendre le thé à la fin» brièvement à l’issue de cet événement organisé au Pavillon Dauphine (XVIe arrondissement), a indiqué de son côté le président du CFCM, Ahmet Ogras. […]
Le président du CFCM fait l’hypothèse que le Premier ministre ne souhaitait pas évoquer la réorganisation de l’islam en France, chantier directement piloté par Emmanuel Macron, qui a repoussé sa prise de parole sur ce dossier épineux. «Ils croyaient le sujet facile et sont pris au piège», analyse Ahmet Ogras, qui temporise en estimant que l’absence de discours du Premier ministre «n’est pas la fin du monde».