Un père de famille a dénoncé les jeunes qui dealaient dans son immeuble. En représailles, il a été frappé. Les policiers ont interpellé l’auteur présumé de ces violences.
La loi du silence dictée par le plus fort. L’omerta. Dans les quartiers difficiles, pour éviter les ennuis, les habitants préfèrent souvent se taire face aux quelques jeunes qui perturbent leur quotidien. Mais un père de famille vivant dans la résidence du Bosquet, aux Ulis, a choisi au contraire d’agir. Il a été frappé en représailles. L’auteur présumé des coups a été interpellé.
(…) Après l’avoir menacé de mort s’ils ne les laissaient pas dealer tranquillement, le jeune homme est entré dans l’appartement, a étranglé, puis traîné sur le sol cet habitant, avant de lui donner plusieurs coups devant ses enfants.
Malgré les menaces, le risque pour sa famille et les coups reçus, le père de famille brise à nouveau l’omerta et donne une description de son agresseur aux policiers.(…)
« Ces occupations agressives de hall troublent la vie des gens qui résident dans ces quartiers, indique une source proche de l’enquête. Et seule la capacité des habitants et des bailleurs à se mobiliser et à contacter la police peut permettre d’inverser la situation. »