L’élu Rassemblement national Philippe Vardon a tenu une conférence de presse ce lundi pour que “toute la lumière soit faite” sur cette prière qui a occasionné, vendredi, des plaintes jusqu’à La Trinité
C’est un post Facebook qui a (re)mis le feu aux poudres dans l’affaire de la prière de rue de l’Ariane. Vendredi, quelques heures après qu’un millier de fidèles avait célébré l’Aïd-el-Fitr, la fête de la fin du Ramadan, toute sono dehors, sur un parking du quartier, l’Union des musulmans des Alpes-Maritimes (Umam) a posté un message de remerciement pour « le théâtre Lino-Ventura gracieusement prêté par la mairie de Nice. » (…)
Du côté de la mairie, on indiquait, ce lundi soir, par communiqué: “Dans le cadre de la liberté de culte, qui est une liberté fondamentale reconnue par notre Constitution, la Ville a toujours été soucieuse que les différentes religions – catholique, protestante, juive et musulmane – puissent organiser leurs grandes fêtes religieuses dignement et dans de bonnes conditions. À quelques heures de l’Aïd, la communauté musulmane nous a fait savoir que le palais des expositions n’était pas libre pour les accueillir. Afin d’éviter les prières de rue, la Ville a mis à leur disposition, comme ce fut le cas pour d’autres années, le théâtre Lino-Ventura, de 7 à 11 heures.”
Et ce, précise la Ville, “dans le cadre d’une convention qui ne prévoyait pas l’utilisation du parking”.
Et la municipalité d’ajouter : “Les condamnations du maire [via son tweet] portaient sur les nuisances sonores, le stationnement anarchique et les prières de rue à l’Ariane comme dans plusieurs quartiers de la ville.”