“Dans deux générations, je mets ma main au feu que le bourgmestre d’Anvers sera turc, marocain ou noir. Bye Bye Monsieur De Wever !” La citation vient de Herman De Croo, ministre d’État (Open Vld), lors d’une interview au magazine Wilfried. Cette affirmation est-elle fondée et quel impact les personnes d’origine étrangère vont-elles avoir lors des élections communales à Anvers ?
Jetons tout d’abord un œil à l’évolution de la population anversoise entre 2012 et 2018. Il ressort des chiffres publiés par la ville d’Anvers (et disponibles en cliquant ici) que les “Belges autochtones” représentaient 58,2 % de la population anversoise en 2012. Six ans plus tard, ce pourcentage est passé à 51 %.
La part de “Belges issus de l’immigration” (qui ont un père ou une mère de nationalité étrangère) augmente : en six ans, ils sont passés de 22,3 % à 28,1 %. Les étrangers sont quant à eux 1,4 % proportionnellement plus présents qu’en 2012.