Trouver des solutions à la crise migratoire en renforçant la coopération au niveau européen. C’était tout l’enjeu d’un mini-sommet informel ce dimanche à Bruxelles, qui a réuni seize dirigeants de l’UE, dont le Premier ministre italien, mais pas les pays de l’Est du groupe de Visegrad (Hongrie, Pologne, République tchèque et Slovaquie).
Au final, pas de mesures concrètes, mais des avancées notamment sur des projets de “plateformes régionales de débarquement” pour migrants, y compris en dehors de l’UE, ou des “hotspots” afin d’étudier les demandes d’asile en amont.
Paris et Berlin appellent à des accords entre plusieurs États membres pour dépasser l’absence de consensus à Vingt-Huit : “Nous voulons trouver des solutions européennes et rassembler, dans la mesure du possible, ceux qui veulent coopérer“, a souligné la chancelière allemande Angela Merkel.
Sur Twitter, le Premier ministre italien, Giuseppe Conte, s’est dit ”satisfait” de la tournure des discussions, alors que le nouveau gouvernement a durci sa politique vis-à-vis migrants en Méditerranée. Après “l’Aquarius”, Rome a de nouveau refusé cette semaine l’accès à ses ports à deux navires de l’ONG “Lifeline”. L’italie ne veut plus avoir à gérer l’essentiel du fardeau et en appelle au partage des responsabilités.
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