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Les 240 caravanes ont pris possession illégalement d’un terrain privé sur la commune de Portiragnes (…)

Beaucoup de violence

Face à la violence, l’élue et les forces de l’ordre n’ont pu éviter l’intrusion sur un un terrain appartenant à un agriculteur. Ce dernier devait moissonner et possédait encore des chevaux sur son pré. “Jamais je n’ai vécu une
telle violence, a confié, lundi, en fin d’après-midi, la maire de Portiragnes, Gwendoline Chaudoir. J’ai été bousculée.

Ma voiture les gênait, ils l’ont soulevé avec mon fils à l’intérieur et ils l’ont posée sur un talus. Celle des gendarmes a subi le même sort alors qu’un militaire se faisait malmener. Ils s’en sont aussi pris aux policiers municipaux et ont essayé de prendre les clés de leur voiture.

Je n’ai absolument rien pu faire pour que nous ayons un semblant de discussion. Je le redis, jamais je n’ai eu un sentiment aussi fort d’impuissance face à tant de violence.”

Les services de l’État appelés à la rescousse

Les services de la médiation de la sous-préfecture de Béziers ont été contactés pour prendre le relais. La concertation s’est en effet avérée impossible.

(…) “Robert Ménard, le maire de Béziers a pris contact avec moi pour m’aider à trouver une solution. J’ai apprécié cette aide. Pour tout le reste, que personne n’aille imaginer que nous avons laissé faire. Non ! Nous n’avons pas souhaité qu’il y ait des blessés de part et d’autre. Quant à moi, je ne discute pas avec ces gens.”

Des gros bras postés à l’entrée
Devant l’entrée de ce qui est devenu, en une demi-journée un campement sauvage des gens du voyage, des gros bras semblent veiller au grain. Selon des témoins, si le sourire est de mise face aux passants, l’intimidation prend le pas dès que l’on souhaite prendre une photo où que l’on essaye de dialoguer ou de prendre le moindre contact avec un interlocuteur. (…) Seules paroles qui ont pu être recueillies : “D’autres caravanes vont venir s’installer pour quelques jours encore.”

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