Fdesouche

Le nombre de « non-admissions » d’étrangers a explosé en trois ans, en particulier à la frontière italienne. Un zèle dénoncé par la Cimade.

Le rétablissement du contrôle aux frontières, dans le cadre de la lutte antiterroriste, a fait exploser le nombre d’étrangers refoulés du territoire français, qui est passé de 15 849 en 2015 à 85 408 en 2017, selon la Cimade, association d’aide aux migrants, qui s’est procuré des chiffres auprès du ministère de l’intérieur.

Le recueil par département des « non-admissions » dessine une géographie des migrations et des contrôles réalisés par la police aux frontières. En trois ans, le département des Alpes-Maritimes est devenu le principal point d’entrée des routes migratoires, passant de 1 193 non-admissions en 2015 à 44 433 en 2017. C’est à la frontière entre la ville italienne de Vintimille et la ville française de Menton que se concentrent la plupart des arrivées de migrants en provenance d’Italie, mais une seconde route prend de l’ampleur : le passage par les cols alpins, à Briançon, dans les Hautes-Alpes, ou en Savoie. […]

Le Monde

Fdesouche sur les réseaux sociaux