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INTERVIEW – Le pire, pour le premier ministre tchèque, serait que les fonds versés à son pays comme à ses voisins d’Europe centrale soient conditionnés à l’acceptation de réfugiés.

Le premier ministre tchèque, qui vient de former son gouvernement, a comme priorité la lutte contre l’immigration en Europe.

LE FIGARO. – Face à la question migratoire, que proposez-vous?

Andrej BABIS. – À l’exception d’un parti extrême, le SPD, tous les autres partis tchèques sont clairs sur la migration. L’Union européenne n’a pas choisi la bonne direction depuis 2014, quand elle a commencé à parler de quotas au lieu d’arrêter la migration aux frontières de l’Europe. Elle a continué à parler de répartition de réfugiés, alors qu’on est face à une migration essentiellement économique. Mais nous ne pouvons accueillir toute la planète! C’est donc toute l’approche européenne qui doit changer. Il n’y a pas que les pays de Visegrad pour le dire: l’Autriche, l’Italie, le Danemark, la Belgique nous rejoignent! Le plus surprenant, c’est que le président Macron adopte la position que l’Allemagne adoptait il y a un an et demi, au moment précis où Berlin change sa position sous la pression de son ministre de l’Intérieur.

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Le Figaro

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