Fdesouche

Sur l’île sud-coréenne de Jeju, prisée par les touristes pour ses eaux bleues et ses plages de sable, Lee Hyang est en colère.

la cible de son courroux ? Plus de 500 demandeurs d’asile venus du Yémen dévasté par la guerre chercher un endroit sûr pour y vivre et travailler.

Lee, qui dirige un groupe local demandant l’expulsion des ressortissants yéménites, pense que les étrangers sont des concurrents pour les emplois et représentent une menace pour la sécurité locale. Les réfugiés qu’elle a vus au Centre pour l’immigration avaient “vraiment l’air effrayant”, assure-t-elle. Elle fait l’éloge du président américain […]

“Donald Trump est un vrai patriote”, déclare Lee. “Il dit “L’Amérique d’abord” et il fait passer son peuple en priorité. C’est ce que devrait faire notre président, au lieu de penser aux autres gens comme ces Yéménites.”

La Corée du Sud a peu d’immigrants pour une population d’environ 51 millions, et seulement 14 000 venant du Proche-Orient. Les demandes d’asile ont bondi l’an dernier à près de 10 000 alors qu’elles n’étaient que quelques centaines il y a une décennie, selon les données du ministère de la Justice.

(Traduction Fdesouche)

Bloomberg


En Corée du Sud, 561 migrants yéménites, qui ont fui la guerre dans leur Yémen natal, ont trouvé refuge depuis le début de cette année dans l’île sud-coréenne de Jeju, profitant d’une politique d’exemption de visas destinée à faciliter le tourisme. Il s’agit d’une situation inédite pour ce pays asiatique qui n’accorde l’asile politique qu’à un nombre infime de réfugiés chaque année. Ces migrants yéménites coincés à Jeju suscitent des réactions très diverses parmi une société peu habituée au problème… et provoquent notamment une intense vague de rejet et de xénophobie.

Sur les réseaux sociaux, ces 500 Yéménites sont accusés d’être de « faux réfugiés », venus en Corée pour « propager l’islam » et « s’emparer des emplois peu qualifiés ». Certains les qualifient de « terroristes ». Une pétition s’opposant à leur présence a été signée par plus d’un demi-million de personnes.

RFI

Fdesouche sur les réseaux sociaux