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L’ancien vice-président du Medef prend la tête de l’organisation patronale pour les cinq prochaines années. Âgé de 56 ans, ce “serial entrepreneur” qui a fait campagne sur le thème de la transformation numérique est réputé très libéral en économie.

Geoffroy Roux de Bézieux est un ancien rugbyman, dont le nez cassé rappelle également qu’il voue une passion pour la boxe. Fils de banquier à l’allure sportive, dirigeant d’un fonds d’investissement Notus Technologies, il devient à 56 ans, le nouveau patron des patrons pour les cinq prochaines années.

“Il connaît tous les grands noms de la Tech”

Peu connu du grand public, celui qui se présente comme un “serial entrepreneur” est bien un créateur d’entreprise récidiviste, qui a fait fortune dans le domaine des télécoms. Diplômé de l’Essec, vice-président du Medef chargé de la fiscalité et du numérique, il est aujourd’hui à la tête d’un groupe qui investit notamment dans des start-up. Il a d’ailleurs fait campagne en se présentant comme le candidat de “la transformation numérique.”

Geoffroy Roux de Bézieux connaît tous les grands noms de la Tech, du patron de Blablacar dont il a financé le projet au départ, à Marc Simoncini (ex Meetic) en passant par Pierre Kosciusko-Morizet ( ex Price Minister)” relève le quotidien économique Les Échos.

Réputé très libéral en économie

L’homme a aussi ses entrées à Bercy où il connaît bien Bruno Le Maire après ses cinq années de vice-présidence chargé des questions fiscales. Et il s’il affiche l’ambition d’incarner un patronat “moderne“, capable de “renouveler” l’organisation patronale, il est aussi réputé très libéral en économie.
Le successeur de Pierre Gattaz n’est pas non plus le plus fervent défenseur des questions sociales. Les Français savent que demain ce sont nous, les entrepreneurs, qui allons changer le monde” a-t-il déclaré la veille du scrutin.

“L’État n’a pas le monopole de l’intérêt général”

(…) Il veut “continuer le combat pour la compétitivité des entreprises, à la fois sur le coût du travail et les impôts de production”, augmenter les efforts sur le développement des salariés et “transformer le paritarisme pour obtenir une véritable autonomie de décision ou de gestion”.

Soulignant que de “nombreux observateurs” se réjouissaient “d’une prétendue fin des corps intermédiaires“, il avait lancé lors d’un meeting de campagne : “L’État n’a pas le monopole de l’intérêt général.

Sud Ouest

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