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Se sentant en position de force, Erdogan avait déclaré dimanche que son pays ne voulait pas adhérer à tout prix à l’Union européenne, et qu’il pourrait frapper à la porte de l’organisation de coopération de Shanghaï, le “Shanghaï Five”, un bloc dominé par la Russie et la Chine, notamment.

Ces dernières semaines, voulant accentuer la pression sur l’Union, Erdogan a évoqué la possibilité de recourir à un référendum sur le processus d’adhésion l’an prochain : “Soyons patients jusqu‘à la fin de l’année, ensuite nous demanderons au peuple. La souveraineté, inconditionnelle appartient au peuple, donc demandons au peuple.“

Selon un analyste turc, Nail Alkan de l’Université Gazi, voit une autre explication au non-avancement des négociations d’adhésion : “La Turquie peut difficilement être accepté en tant que membre de l’Union européenne à cause de l’existence de l’islamophobie en Europe. L’Union européenne essaie aujourd’hui d‘éviter les pays voisins de la Turquie, l’Iran, l’Irak, la Syrie.“

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