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Procès en favoritisme, accusation de verrouillage et petites piques par médias interposés… En présentant ce mercredi 4 juillet la liste paritaire et ordonnancée de 66 noms – 33 hommes et 33 femmes, 13 candidats d’ouverture devant encore la compléter –, La France insoumise espérait lancer en grande pompe sa bataille des européennes. Mais elle n’a pas réussi à éviter dissensions et petits règlements de compte dans ses rangs.

Tout a commencé lundi matin quand les “socialistes insoumis”, petite structure créée par l’ex-eurodéputé PS Liêm Hoang Ngoc, ont décidé de “suspendre” leur participation à La France insoumise. “Alors que l’objectif de la FI est de crever un certain plafond de verre, la mise à l’écart de Liêm Hoang Ngoc, rapporteur sur la Troïka au Parlement européen en 2014, dont chacun s’accorde à dire qu’il est la plus forte voix de la FI pour porter ces propositions […] est une grossière erreur politique”, écrivent les socialistes “insoumis”.[…]

La polémique prend une autre tournure mercredi. Lilian Guelfi, un militant “insoumis” membre du comité électoral, l’instance qui a composé la liste des 66 candidats, dénonce dans “Libération” le fonctionnement dudit comité. “Tout était en réalité déjà verrouillé par la direction au profit de petits arrangements entre amis et partis qui disposaient à l’avance de positions éligibles”, assure le militant.[…]

Aux douze premières positions, certains noms ont fait grincer des dents parmi les militants de La France insoumise. En sixième position côté femmes, Pascale Le Néouannic, ex-conseillère régionale du Parti de gauche, est l’ex-compagne de Jean-Luc Mélenchon. En troisième position côté hommes, Gabriel Amard est le gendre du tribun. En cinquième, Benoît Schneckenburger a longtemps été son garde du corps. Leur présence aux premières places accrédite l’idée d’un fonctionnement clanique à la tête du mouvement.[…]

(merci à Zayda)

Nouvel Obs

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