Ali tue sa femme enceinte en France, cache son corps sous le lit puis se cache parmi les migrants en Italie.
Une histoire dramatique, qui a commencé en décembre 2017 quand la police française est intervenue dans une maison à Calais, où le personnel de nettoyage avait trouvé sous un lit, un sac de voyage contenant un cadavre humain. À partir de ce moment, la police française a ouvert une enquête pour identifier le cadavre et traduire l’auteur en justice. Une autopsie effectuée sur le corps alors en état de décomposition avancée, avec de nombreuses difficultés a permis de constater que le corps appartenait à une femme soudanaise, identifiée à partir de ses empreintes digitales, et qu’elle serait morte probablement au mois de juillet 2017.
Ali Adam Borma Nourdin était à Calais depuis quelques années, d’où il avait l’intention d’atteindre la Grande-Bretagne illégalement, sans jamais y parvenir.
Entre-temps, il avait réussi à régulariser sa situation en France et pour cette raison, grâce à la réunification familiale, il avait également fait venir sa conjointe à Calais en mai 2017. Les connaissances prétendaient ne plus avoir vu la femme depuis la fin juillet et qu’elle en était dans les premières semaines de grossesse.
Après quelques mois d’enquête qui a donné lieu à une coordination entre les forces de police et les autorités judiciaires italiennes et françaises, il a été possible d’identifier la personne recherchée dans le hameau de Cassibile près de Syracuse, où il s’était cachée parmi les nombreux migrants de l’île. Cependant, grâce à la comparaison des empreintes digitales, il était certain que le Soudanais était précisément le sujet recherché par les autorités françaises.
Merci à Jean-Baptiste Moquelin