Une page d’histoire à écrire, en cyrillique et à l’encre bleue: l’équipe de France est en finale du Mondial 2018 pour tenter de décrocher sa deuxième étoile, vingt après la première, dimanche à Moscou contre la Croatie
Les joueurs au Coq sont eux aussi portés par tout un pays. Comme la foule en liesse en France au coup de sifflet final de la demi-finale, les Bleus se sont emparés du drapeau et l’agitent fièrement. “Il y a beaucoup d’origines, c’est ça qui fait la France, une belle France. On se sent tous français, on est heureux de porter ce maillot. Moi, je suis très heureux d’avoir grandi en France, d’avoir la culture française, même si je suis parti très tôt à l’étranger“, a dit Pogba.
“Il faut être fier d’être Français”, a embrayé son pote Griezmann: “J’ai envie que les jeunes disent Vive la France et vive la République!”
Plus que l'”intégration”, notion mise en avant en 1998 mais “aujourd’hui dépassée”, c’est “la fraternité, une valeur plus simple, plus forte peut-être” qui ressortira de “l’épisode 2018”, anticipe Yvan Gastaut, historien spécialiste des relations entre immigration et football.