« Les femmes sont agressées quotidiennement par des stéréotypes. » Le collectif féministe 52 s’est attaqué mardi matin à l’injonction du corps parfait – jeune, beau et lisse — véhiculée en grande partie par les industriels à travers la publicité. Les photos de six femmes « normales » ont été placardées dans certaines rames du métro parisien pour célébrer « l’été décomplexé ».
« Les choses ont commencé à bouger sur la couleur de peau, pour peu que la fille de couleur soit jeune, mince et jolie », souligne Jean-François Amadieu qui insiste : les études faites sur le sujet montrent que les émissions, la publicité et la télévision ont une incidence sur les complexes. « Les modèles proposés aux jeunes filles déterminent ce à quoi elles vont chercher à ressembler plus tard ». Et les réseaux sociaux n’arrangent rien à cette affaire. « Jamais l’image n’a été aussi omniprésente », pointe-t-il. Si Internet permet de varier les représentations, il accentue aussi le narcissisme de la société. Clairement, on n’y est pas encore…