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Alexandre Benalla, le collaborateur d’Emmanuel Macron qui a été filmé frappant deux personnes lors des manifestations du 1er mai, a été jugé en 2016 pour des faits de violences volontaires avant d’être relaxé, selon des informations de L’Express, confirmées par Le Figaro.

Une femme, “probablement membre de sa famille”, l’accusait alors de “violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours”, précise l’hebdomadaire. Mais le jeune homme de 26 ans, placé en garde à vue ce vendredi, a été relaxé “sans que les motifs du jugement en explicitent les raisons”.

 

Contacté par L’Express, le cabinet de la présidence dit ne pas avoir eu connaissance des déboires judiciaires du garde du corps. Son casier judiciaire serait vraisemblablement vierge, même si un cadre socialiste se souvient qu’il avait “le sang chaud, s’énervait et montait le ton assez facilement quand il travaillait au service d’ordre du PS”.

Le Figaro


 

Le conseiller très particulier d’Emmanuel Macron a fait l’objet d’une plainte pour violences volontaires sur une femme en août 2015.

Il a déjà fait des siennes. Nous sommes en août 2015, et Alexandre Benalla, qui n’est pas encore ce jeune chargé de la sécurité d’Emmanuel Macron, fait l’objet d’une plainte déposée au commissariat de Boulogne-Billancourt (Hauts-de-Seine).

Une femme, probablement membre de sa famille, l’accuse de “violences volontaires ayant entraîné une incapacité temporaire de travail (ITT) supérieure à 8 jours”. Le 18 mars 2016, la 12e chambre correctionnelle du tribunal de Nanterre juge celui qui deviendra quelques mois plus tard conseiller au Palais de l’Élysée. L’Express n’a pas obtenu pour l’heure copie de la décision à laquelle sont parvenus les magistrats.

Selon nos informations, l’équipe du candidat Macron était au courant de ces faits dès la campagne présidentielle. Sollicité par L’Express, le cabinet du président de la République n’avait pas répondu vendredi après-midi. Joint par messagerie, un très proche conseiller du candidat En Marche, assure n’avoir pas eu connaissance des démêlés judiciaires d’Alexandre Benalla. En tous cas, il semble invraisemblable que la sécurité d’Emmanuel Macron ait été confiée à un individu ayant fait l’objet d’une plainte pour violences physiques.


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