Le prêcheur chiite australien, autoproclamé “imam de la paix” sur Twitter (@imamofpeace), est à la pointe du combat contre les extrémistes islamistes et leurs complices gauchistes, qui veulent détruire l’Occident. Il a répondu aux questions de Valeurs actuelles, qui lui consacre aussi un portrait dans son numéro du jeudi 19 juillet. […]
Vous avez écrit sur Twitter : “Avant que le terroriste adopte un gilet explosif, il adopte une idéologie explosive.” Pensez-vous que l’islam soit une religion violente ?
L’islam est une religion. Toutes les religions peuvent être utilisées de façon violente. Toutefois, le problème avec l’islam est que la majorité de ses fidèles suivent des enseignements violents. Selon moi, des livres sacrés comme le Sahih d’al-Bukhari et les nombreux autres publiés par le Hezbollah et le régime iranien contiennent des enseignements dangereux. Ils sont disponibles dans toutes les mosquées et suivis par la majorité des musulmans. Cela doit changer.
En France, nombreux sont ceux qui demeurent attachés à leurs racines chrétiennes et redoutent l’influence grandissante de l’islam et de ses signes les plus visibles (hidjab, burkini, halal, prières de rues…). Comprenez-vous cette peur existentielle ?
Ces signes visibles sont des symboles de pouvoir. Prier dans la rue est inacceptable. Selon la jurisprudence islamique, les musulmans ne peuvent pas prier sur une terre qui n’est pas la leur ou sur laquelle ils ont la permission de prier. Je comprends la peur de la majorité de Français, et je pense que vous avez besoin d’un gouvernement qui comprenne les inquiétudes du peuple. Je travaille à chasser les extrémistes de la communauté musulmane, mais je ne peux pas les chasser du pays. C’est au gouvernement de le faire. […]
Que pensez-vous du concept d’islamophobie ?
L’islamophobie n’existe pas. S’il y avait de l’islamophobie, alors nous les musulmans serions islamophobes. Nous avons tué la famille du prophète Mahomet et nous avons fui les pays musulmans pour venir et vivre en Occident. Cela ne ressemble-t-il pas à de l’islamophobie ? […]
Vous défendez le décret anti-immigration et le courage de Donald Trump, et critiquez le progressisme et la naïveté de Justin Trudeau. Vous considérez-vous comme un conservateur ?
Oui, je suis un conservateur. La vie m’a fait conservateur. Les membres de ma famille ont été exécutés, brûlés vivants et bannis par les gouvernements islamistes et Daech. Je suis né réfugié de guerre sans aucun papier. J’espère que cela clarifie pourquoi j’ai des convictions fermes sur l’immigration et l’extrémisme islamiste.
Trump a fait des erreurs et il n’est pas un saint, mais il a raison sur les frontières et l’extrémisme islamique. D’un autre côté, je ne crois pas que Trudeau soit qualifié pour être Premier ministre, mais pour être assistant d’un député ou sénateur. Il a ramené au Canada des combattants de l’Etat islamique et a accordé des droits à des terroristes islamiques condamnés. Même l’Arabie saoudite ne fait pas cela. Trudeau est très confus et ses priorités sont désordonnées. Il se soucie plus d’être “gentil” que d’être “juste”. […]