Un obstacle aux humains… et à la survie des animaux. Plus de 1.000 espèces animales seraient sérieusement menacées si le mur voulu par Donald Trump est construit tout le long de la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique, ont averti des scientifiques mardi.
Le loup du Mexique, le mouflon d’Amérique et l’antilope de Sonora verraient par exemple leurs populations scindées par ce mur, ont expliqué plus de 2.700 chercheurs dans une lettre publiée dans la revue BioScience. Les jaguars et les ocelots, qui n’ont qu’une très faible population en territoire américain, seraient menacés d’extinction.
Quand les populations d’animaux sont fragmentées, il est plus difficile pour eux de trouver de la nourriture, de l’eau et des partenaires pour s’accoupler, et ils font donc face à des risques plus élevés d’extinction.
Une soixantaine d’espèces présentes dans cette région frontalière sont déjà « listées comme étant en danger critique d’extinction, en voie de disparition ou vulnérables par l’Union internationale pour la conservation de la nature », selon les scientifiques. Le mur serait “un crime contre la biodiversité”, assène par ailleurs dans un communiqué un co-auteur de la lettre, le professeur à l’université de Stanford Paul Ehrlich.
Les chercheurs appellent les autorités américaines à identifier les espèces vulnérables et à concevoir des barrières qui permettent aux animaux de passer autant que possible d’un côté et de l’autre.
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L’article original de bioscience
Edit : le mur est conçu pour laisser la majeure partie des espèces animales évoquées dans cet article.